Réparer des ans, l'irréparable outrage...
C'était un poste à feu très soigneusement construit, sur un coteau, à la limite d'une vigne et de la garrigue.
La pente de la colline contre laquelle il s'appuyait avait été décaissée (un beau travail de terrassier).
Les parois avant, arrière et latérales étaient faites de planches bien jointoyées.
Le toit était parfaitement étanche grâce à la tôle qui le recouvrait.
Peint en vert, niché au pied d'un cyprès et noyé dans les chênes kermès, il s'intégrait parfaitement dans son environnement.
Il n'y avait qu'un seul arbre de pose: un chêne de taille moyenne dont le sommet était surmonté des restes d'un cimèu (*).
"Réparer des ans l'irréparable outrage..." c'est ce qui m'a traversé l'esprit à la vue de ce poste abandonné. Je connais le propriétaire du terrain... Pourquoi ne pas tenter le coup ?
Je vous laisse juge du travail à réaliser...
RG
(*) cimèu: provençal, désigne une branche dépourvue de feuilles que l'on dispose au faîte d'un arbre pour engager les oiseaux à se poser. (Les rapegons de Sainte Victoire, Michel Bernascolle)
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