Autres
Bien connaître son ennemi...
Bien connaître son ennemi pour mieux le combattre !
Voici 4 ouvrages qu'il faut lire pour bien comprendre à qui nous avons affaire:.
Ce sont des sectaires, des dingues, avec qui il est impossible de discuter et d'échanger.
Ils sont une véritable gangrène de la société et s'insinuent partout: médias, publicité, politique, universités...
Bonne lecture !
RG
Ξ
- L’ANIMALISME EST UN ANTI-HUMANISME
Auteur : Jean-Pierre DIGARD
Editeur : CNRS
Nb pages : 150
Depuis plusieurs années, les animaux sont devenus un sujet sensible. Documentaires, tribunes, pétitions émaillent l'actualité, dénonçant des actes de maltraitance ou appelant à des mesures en faveur des animaux, et prenant à témoin l'opinion publique.
Depuis plusieurs années, les animaux sont devenus un sujet sensible. Documentaires, tribunes, pétitions émaillent l'actualité, dénonçant des actes de maltraitance ou appelant à des mesures en faveur des animaux, et prenant à témoin l'opinion publique. Le droit lui-même s'est fait l'écho de ces préoccupations avec l'introduction des animaux dans le Code civil en 2015.
C'est ce phénomène social, cette nouvelle sensibilité que scrute cet ouvrage, à sa façon aussi engagé que les tenants de la " cause animale ". Spécialiste de la domestication animale, Jean-Pierre Digard nuance, contextualise, passe de la longue durée historique à l'examen des revendications présentes, et balaye bien des idées reçues. De quels animaux parle-t-on ? Que connaissent les urbains de la vie animale ? L'utilisation d'animaux par l'homme n'a-t-elle pas avant tout été un élément déterminant du processus de civilisation ? Et quelles seraient les conséquences d'une " libération animale " ?
S'il critique et dénonce les dérives des mouvements animaliste, antispéciste et véganien, cet ouvrage n'en reste pas à une telle prise de position. Plus profondément, c'est le rapport des animalistes à leur propre humanité, et leur façon de diaboliser l'homme, qui sont rigoureusement mis en question.
- LES NOUVEAUX PREDATEURS.
Auteur : Charles-Henri BACHELIER
Editeur : Cherche Midi
Nb pages : 155
Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement... Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
Aujourd'hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l'intimidation peut remplacer l'échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du " meilleur des mondes " : une société dans laquelle l'homme et l'animal seraient égaux en droits. Cette rupture philosophique ne peut être que dramatique, pour les humains mais aussi et surtout pour les animaux dont l'existence dépend en grande partie de nous.
Avec cet essai passionné, Charles-Henri Bachelier, spécialiste du monde rural et directeur de revues consacrées à la chasse et la nature, veut rétablir le débat et sortir des anathèmes. Argument contre argument, il met en lumière les limites et les dérives de la mouvance animaliste. Au fil des pages, il rappelle que la relation entre l'homme et l'animal est plus complexe qu'une accumulation de bons sentiments ou de slogans menaçants : il s'agit d'un lien fondamental, reposant sur des siècles de compréhension, de savoir-faire... bref, de civilisation. Un héritage que ce livre nous aide à mieux comprendre et à protéger.
- L’INVENTION DU COLONIALISME VERT
Sous-tître : Pour en finir avec le mythe de l'Éden africain.
Auteur : Guillaume BLANC
Editeur : Flammarion
Nb pages : 352
L'histoire débute à la fin du XIXe siècle. Persuadés d'avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, les colons créent les premiers parcs naturels du continent, du Congo jusqu'en Afrique du Sud. Puis, au lendemain des années 1960, les anciens administrateurs coloniaux se reconvertissent en experts internationaux. Il faudrait sauver l'Eden ! Mais cette Afrique n'existe pas. Il n'y a pas de vastes territoires vierges de présence humaine, et arpentés seulement par ces hordes d'animaux sauvages qui font le bonheur des safaris touristiques. Il y a des peuples, qui circulent depuis des millénaires, ont fait souche, sont devenus éleveurs ici ou cultivateurs là. Pourtant, ces hommes, ces femmes et enfants seront - et sont encore - expulsés par milliers des parcs naturels africains, où ils subissent aujourd'hui la violence quotidienne des éco-gardes soutenus par l'Unesco, le WWF et tant d'autres ONG. Convoquant archives inédites et récits de vie, ce livre met au jour les contradictions des pays développés qui détruisent chez eux la nature qu'ils croient protéger là-bas, prolongeant, avec une stupéfiante bonne conscience, le schème d'un nouveau genre de colonialisme : le colonialisme vert.
- L’EXTINCTION DE L’HOMME
Sous-tître : Le projet fou des antispécistes.
Auteur : Paul SUGY
Editeur : Tallandier
Nb pages : 208
La cause animale nous préoccupe, et défendre les animaux maltraités est légitime. Mais les mouvements végans sont traversés par une dérive inquiétante : l'antispécisme. Ces militants jugent que la consommation de viande est une pratique barbare, une discrimination envers les animaux qu'ils comparent à du racisme. Ce mouvement a conquis les universités anglo-saxonnes et commence à peser dans l'intelligentsia occidentale. En mettant en perspective les thèses des antispécistes, Paul Sugy éclaire, tout en évitant les amalgames et les réductions hâtives, le projet d'une déconstruction de la notion d'humanité. Avec rigueur et finesse, il dévoile un risque d'une ampleur inédite : il ne s'agit de rien d'autre que de remettre en cause la dignité supérieure de la vie humaine. L'antispécisme est moins selon lui une défense de l'animal qu'un réquisitoire contre l'homme. Un livre qui fera date.Né en 1996, Paul Sugy, ancien élève de l'École normale supérieure et diplômé de Sciences Po Paris, est actuellement journaliste au Figaro. L'Extinction de l'homme est son premier livre.
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“De tous les dangers, le plus grand est de sous-estimer son ennemi.”
Pearl Buck
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Championnat Européen d'Imitation du Chant des Oiseaux.
L'engraissage des grives dans l'Antiquité à Rome.
"Nil melius turdo", Horace ( Rien n'est meilleur que la grive ).
Les Romains avaient mis les grives au premier rang parmi les oiseaux du point de vue gastronomique. ("Inter aves, turdus, si quis me judice certet", Martial ).
Toutefois, les grives sauvages étaient moins recherchées parce qu'ils croyaient que cet oiseau se nourrissait des graines toxiques de la jusquiame.
Ils les élevaient et les engraissaient dans d'immenses volières ou grivières.
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"Ces volières étaient des pavillons voutés, sombres, où les oiseaux étaient privés de la vue des campagnes et des bois, afin que rien ne pût les empêcher d'engraisser.
On les nourrissait avec des pâtées faite de millet, de farine, de figues, de lentisque, de myrte et de plantes aromatiques pour que leur chair fût succulente et d'un goût recherché. Un filet d'eau courante traversait la volière et leur servait à se désaltérer" (Dictionnaire des Substances alimentaires et de leurs Propriétés, A-F Aulagnier, 1830).
"Vingt jours avant de les manger, on les mettait à part dans un lieu bien plus étroit et plus abondamment pourvu de nourriture" (De Res Rusticae, Varron et Columelle, 116-27 avant J.-C.)
Et d'ajouter que "ces grivières étaient en si grand nombre aux environs de Rome et les grives qu'elles renfermaient étaient en quantité si prodigieuse que leurs excréments étaient employés comme engrais pour fertiliser les terres et on s'en servait encore pour engraisser les boeufs et les cochons..."
Martial (40-104 après J.-C.) écrit: "...les Romains envoyaient en présent à leurs amis des grives liées en forme de couronne..."
Il s'agit bien sur de Romains fortunés car, selon Varron: "... les grives ainsi engraissées étaient vendues jusqu'à 3 deniers pièce...". En euros, cela ferait, environ 9 à 10 € pièce (à rapporter au salaire annuel d'un ouvrier, soit approximativement 760 euros...). Les grives engraissées étaient donc un mets de luxe et également la source de grands profits. Ainsi l'une des tantes de Varron en vendait par an jusqu'à 60.000 !!! Lors des triomphes ou des festins public, le rendement de ce type de commerce était de l'ordre de 1200% (Buffon).
RG
Santons et chasse au poste.
Première semaine de janvier 2017...
C'est vrai, c'est un peu tard, mais c'est encore jouable!!!
Le petit peuple des santons n'a pas encore regagné les boites de carton où, enveloppés de papier ils vont sommeiller une année durant, jusqu'en Décembre 2017.
Il est donc possible d'ouvrir ce sujet qui nous concerne: la représentation "santonnière" du chasseur de grives au poste.
Si le chasseur est bien présent dans toute crèche provençale, accompagné de son chien, apportant un lièvre, un lapin à l'Enfant Jésus, le chasseur de grives au poste est peu représenté.
Rien de ce gente au salon des cantonniers d'Arles, ni dans les divers marchés aux santons de la région.
Personnage traditionnel de Provence, Il aurait pourtant toute sa place dans la crèche.
Enfin, après quelques heures de recherche j'ai réussi à dénicher quelques figurines de "postiers" et de postes à feu.
♪♪ Gloria, gloria in excelsis Deo ♫, l'honneur est sauf!!!
RG
Santon Magali (Aubagne)
Santon Magali (Aubagne)
Santon Roger Nègre (Trets)