Des grives aux merles

C’est le hors-sujet parfait !

Rien à voir avec les grives…

Mais en cette période de notre vie ou le Covid-19 règne en maître, un peu de beauté et de légèreté ne peuvent faire que du bien…

J'ai toujours été très intéressé par les papillons.

Par l'étrangeté de leur cycle de vie: oeuf, chenille, chrysalide et enfin papillon. 

Par leur mode de reproduction, leur recherche de nourriture, la capacité pour certains de migrer sur des milliers de kilomètres, leur durée de vie très variable d'une espèce à l'autre : de quelques jours à plusieurs mois et enfin par leur beauté.

Hélas, ils sont très menacés et les effectifs ont énormément diminué. Les causes sont multiples et s'additionnent: urbanisation, déforestation, conversion agricole, recours aux pesticides et engrais de synthèse, intensification des pratiques agricoles. Sans compter les virus, les parasites, la prédation d'espèces invasives et le changement climatique.

Aujourd'hui, les insectes en général sont très menacés: selon une étude parue fin 2017 et basée sur des captures réalisées en Allemagne, l'Europe aurait perdu près de 80 % de ses insectes en moins de 30 ans, contribuant à faire disparaître plus de 400 millions d'oiseaux (1).

Les photos ci-dessous ont été prises lors d'un séjour en Ariège, en 2011, dans une ferme aux papillons "Les Papillons d'Amarante" à Le Ressec (Lesparou, Ariège).

Cette ferme a fermé définitivement ses portes en septembre 2018.

RG

(1) Selon l’Agence Européenne de l’Environnement (AEE), la moitié des papillons des prairies ont disparu durant ces vingt dernières années. Ainsi, si l’on comptait 17 espèces de papillons des prairies en 1990, huit ont définitivement disparu avant 2011.

Hors saison de chasse, à l'occasion d'une balade dans la campagne de Lambesc, découverte de la noria de Camejean.

Qu'est ce qu'une noria ? Je ne peux faire mieux que de reprendre la description qui figure sur le site de la ville.

" Le terme de Noria tire son origine de l’arabe « Na-urah » désignant une machine hydraulique.

Placée sur un cours d’eau ou à l’aplomb d’un puits, la Noria permet de remonter l’eau grâce à la force produite par le courant de l’eau ou par l’action humaine ou animale, afin d’irriguer les terres agricoles et alimenter en eau la population. Utilisé à l’origine dans l’antiquité égyptienne et mésopotamienne, le procédé est amélioré à l’époque des civilisations grecque, romaine et arabe. Ce type de construction était fréquent dans la région d’Aix en Provence.

La Noria de Camejean est dite de « campagne ou persane » car elle permet de remonter l’eau d’un puits.
Elle fut construite à l’occasion de la mise en place de la politique d’encouragement de l’activité agricole par NAPOLEON III (1852-1870). Elle permettait l’irrigation des cultures maraîchères destinées à alimenter les conserveries de légumes installées à Lambesc.

Réalisée par l’entreprise FREISSINIER d’Aix-en-Provence, la Noria cessa d’être utilisée en 1875 lorsque le canal du Verdon, situé à proximité immédiate, fut mis en service et permit d’irriguer toute la région.

La Noria de Camejean a fait l’objet d’une campagne de restauration sous l’égide de l’association « Conservation du patrimoine de Lambesc » entre 2017 et 2020, avec la participation de particuliers, d’organismes publics et privés, avec le soutien de la Fondation du patrimoine.

Sur le plan technique, la Noria est composée d’un tambour autour duquel s’enroule une chaîne sans fin équipée de 28 godets, chacun d’une capacité de 11 litres.

Tournant autour du puits, le cheval ou l’âne accroché au « bras » actionne le mécanisme qui entraîne la chaîne par l’intermédiaire d’engrenages.

Les godets se remplissent d’eau au fond du puits (4,5 mètres de profondeur), remontent puis, avant de redescendre, basculent afin de verser l’eau dans le bassin de réception appelé le « déversoir ». Ce système hydraulique permet d’obtenir un débit moyen de 450 litres par minute."

Son fonctionnement est très bien expliqué sur le site du Conservatoire du Patrimoine de Lambesc (cf; Sources, en fin d'article).

Quelques photos personnelles:

Détail d'un des piliers sculptés.

Juste à coté de la noria, ce joli portail

Sources: 

https://www.lambesc.fr/ma-ville/decouvrez-lambesc/patrimoine/noria-de-camejean/

https://conservationpatrimoinelambesc.fr/noria-de-camejean/#comment-23

A consulter, également:  https://www.bulledemanou.com/2021/01/la-noria-camejean-de-lambesc-suite/balade-en-provence.html Les photos y sont vraiment bien meilleures que les miennes !!!

10 janvier 2021,

Non, ça n'a strictement rien à voir avec la chasse des grives...

Un peu trop puissant, sans doute ...

Mais, ce cadeau-là m'a bien fait plaisir.

Pour le coup, ma femme a visé juste !!!

Ce Fischer Space Pen utilise une véritable douille de .375 H&H Magnum Hornady.

Il contient une cartouche d'encre spéciale sous pression qui permet d'écrire sur toutes les surfaces (humides, grasses, etc...), dans toutes les positions (y compris en gravité zéro), par tous les temps et par des températures allant de -35° à +120° C. L'encre ne coule ni ne se fige.

Me voilà donc paré pour traquer la Grive de Sibérie ou le Merle des Tropiques !!!

En tout cas un très beau cadeau.

RG

Caractéristiques techniques: pointe moyenne en carbure de tungstène, encre noire pressurisée thixotropique *, longueur ouvert: 10,2 cm; poids: 45 g.

*  https://couleur-science.eu/?d=9f058e--le-space-pen-stylo-anti-gravite

Samedi 5 décembre 2020

Rien à voir avec les grives. 

Mais il y a, tout de même, un rapport avec la chasse avec ce très beau lot de boutons de chasse, appartenant à un ami, qu'il m'a chargé d'estimer et de mettre en vente.

Encore fixés sur leurs cartons-supports et protégés par du papier de soie, ils me sont parvenus intacts.

Marqués au revers " TW&W Paris" avec une ancre de marine et une grenade, ils datent de la période 1845-1865.

D'un diamètre de 25 mm pour les plus gros (boutons de veste) et de 15 et 14 mm pour les petits (boutons de gilets) ils sont ornés de diverses scènes de chasse: chiens, chasseurs à pied, veneurs, cerfs, sangliers, canards, etc...

Un petit plaisir pour les yeux.

Définition:

"Objet ayant le plus souvent la forme grossière d'un mannequin vêtu d'oripeaux, placé en évidence dans les champs ou les jardins pour détourner les oiseaux et les empêcher de s'attaquer aux semences et cultures."

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Ils deviennent de plus en plus rares dans la campagne, me semble-t'il.

Peut-être est-ce dû à leur efficacité toute relative.

En tout cas, ils sont de plus en plus remplacés par les "effaroucheurs" (cerf-volants, ballons, formes) représentant des rapaces, des chats, des hiboux, etc... sans doute plus efficients mais sans le charme de ces personnages fabriqués de bric et de broc.

Celui-ci veille sur un champs d'oliviers, près d'Eyguières:

Ces deux là viennent de prendre leur retraite. On remarquera la couleur jaune, très "tendance" à l'heure actuelle... A noter le ballon, avec 2 très gros yeux. Il s'agit-là d'un effaroucheur.

Quand à celui-ci, je l'ai rencontré en Bourgogne lors d'une promenade, alors qu'il s'apprêtait à monter sur l'escabeau:

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Je suis épouvantail et me tiens à distance
Attifée de haillons, solitaire et grotesque
Je chasse les oiseaux de malheur, de souffrance
Et protège les épis qui germent de vos terres.

J’ai un drôle de chapeau qui cache mon regard
Que je sais habiller de vos envies de rire
Qui flottent sur le champ clos pour vous divertir
Je suis plantée au sol et reste dans le noir.

Mais quand vous me quittez, je redeviens sorcière
J’arrache mon bâton et dessus mon balai
J’enfourche mes souvenirs, mes rêves et mes projets
Et dessus vos maisons, je plane dans les airs.

                                               Brigitte Beaudin