Des grives aux merles

A l'heure où la chasse est constamment remise en question par des associations anti-chasse, de protection animale ou véganes.

Alors que certains parlent de l'"animal, être sensible", du droit des animaux, d'anti-spécisme...

Toutes revendications abondamment relayées par les médias, sponsorisées par des personnalités du monde du spectacle.

Il m'a semblé nécessaire de donner la parole, avec leurs propres mots, sans artifice ni mise en scène, aux chasseurs "lambda".

Les lignes qui suivent sont extraites d'une discussion sur ce sujet publiée sur le forum d'Archasse.com, site des chasseurs à l'arc.

RG

...pour ma part, la chasse est devenue un moyen de gestion par le simple fait que l'homme a contribué à diminuer le territoire du gibier, a participé à son augmentation (du gibier) et a éliminé une grande partie des prédateurs naturels... 
Actuellement, la chasse est surtout pratiquée par le désir très personnel d'assouvir le sentiment d'être, soi même, un prédateur.
Je pense qu'il est vraiment difficile d'expliquer de façon individuelle, pourquoi je suis un chasseur...
Il y a moult réponses...
On se trouve bien quand on est à la chasse, comme on se trouve bien quand on pêche au bord de l'eau...
Notre mental se retrouve vidé et un sentiment de bien être nous remplit la tête... Mais ça ne se limite pas à ça, il y a surement un autre aspect... qui nous comble,
Tuer est une nécessité pour être chasseur, mais je ne connais personne qui prenne plaisir a donner la mort... Il y a la satisfaction chez le chasseur d'avoir tué un gibier, de l'avoir leurré, d'avoir fait un bon tir, etc... Mais aucune jouissance sur l'acte de tuer...
Il y a le plaisir de déguster entre amis un gibier qu'on a tué...
Je pense que ce sentiment général remonte à nos ancêtres (sauf qu'avant il n'y avait pas d'anti-chasse pour vous juger et interdire quoi que se soit...).
La chasse était une nécessité vitale... 
De nos jours elle est devenue une nécessité partagée entre la gestion de la faune et le gout de la chasse pour le prédateur qu'est l'homme...

Jean G.