Des grives aux merles

Des grives aux merles

Grives ramageuses, technique du programmateur de lumière ou dimmer.

Le texte ci-dessous est la traduction d'un article publié en 2012 sur le site italien "migratoria.it"  intitulé: " Tecniche di chiusa e fotoperiodo ".

Technique relativement récente (donc, par définition, non traditionnelle), la chasse avec des grives ramageuses nécessite de la part de ses pratiquants beaucoup d'implication, de travail, de compétences et elle est particulièrement astreignante si l'on désire s'y investir pleinement.

Je précise que je ne suis en aucun cas spécialiste dans le domaine des grives ramageuses, pratiquant uniquement la chasse au poste à feu "à l'ancienne" avec des appelants "classiques". Néanmoins, curieux de nature et m'intéressant à toutes formes de chasses qu'elles soient traditionnelles ou plus "modernes", je ne pouvais qu'être intéressé par cette technique de désaisonnalisation des appelants, par ailleurs très soucieuse du bien-être de ceux-ci.

Les spécialistes en la matière voudront bien pardonner les erreurs que j'aurais pu commettre lors de la traduction.

Leurs commentaires seront en tout état de cause les bienvenus...

RG

 

 Petite entrée en matière:

 

Ce qui va suivre est simplement un résumé des expériences personnelles et des informations recueillies lors d'échanges d'opinions entre les différentes personnes qui ont adoptées cette année la technique du programmateur de lumière. Des écrits certainement plus autorisés existent dans le commerce comme par exemple: « Caccia e Tradizione » de Vanni Ligasacchi . Ce livre est une véritable bible, il a permis à la plupart d'entre nous de faire les premiers pas dans cette nouvelle technique.

Considérez donc ce que j'écris seulement comme une expérience personnelle qui pourra je l'espère donner des notions sur le sujet à tous ceux qui découvrent ce site et qui veulent des informations sur le programmateur de lumière.

 

Qu’est-ce que le programmateur de lumière ?

 

C'est un appareil qui permet d’exposer des animaux, des plantes, etc... à la lumière, en vue de divers objectifs.

On sait que la période des amours chez les oiseaux est stimulée, principalement par l'augmentation de la durée horaire de la luminosité qui va du 21 décembre au 21 juin. Elle atteint son maximum durant la période printemps-été, avec l'accouplement et la couvaison. Chez les mâles, l'effet le plus visible est l'amplification du chant amoureux qui sert à délimiter un territoire et à attirer une femelle pour former un couple.

S'agissant de la chasse, avec le programmateur de lumière, on utilise justement la lumière pour faire chanter nos amis ailés ( ou comme je les appelle: « mes fils adoptifs ») durant la période de chasse en inversant les saisons.

En outre, cette technique présente les avantages indubitables d'être moins stressante et surtout moins cruelle que la « mise au noir » traditionnelle.

Ce qui est tout bénéfice pour la santé psychique et physique des appelants.

 

De quoi a-t-on besoin ?

 

Pour appliquer cette technique, trois choses sont indispensables :

-Une pièce consacrée aux appelants.

-Des lampes.

-Un minuteur (simple / digital / programmateur)

Et toute une série d'accessoires selon que l’on désire les loger dans un hôtel à 1 ou 5 étoiles !

 

La pièce consacrée aux appelants:

 

La première question que l'on se pose est  celle des dimensions que doit avoir la pièce.

Comme on peut l'imaginer, il n'y a pas de mesure-type.

Tout est fonction du nombre des appelants que l'on veut y mettre et dont on dispose.

Moi, par exemple, je suis parti d'une pièce mesurant 2,7 m x 1,8 m x 2 m de haut, dans laquelle j'ai mis une cinquantaine d'appelants environ.

A mon avis, les points les plus importants sont:

- une bonne isolation thermique (de la chaleur estivale et du froid hivernal),

- un renouvellement d'air optimal,

- une isolation complète de la lumière extérieure.

Pour obtenir une bonne isolation thermique les solutions sont multiples. Elles vont de l’utilisation de locaux situés en « zone protégée » (caves des vieilles maisons…) à l'emploi de panneaux isolants.

De toute façon, l'expérience m'a enseigné que pour l'élevage en lieux clos, on peut se permettre d'atteindre une température d'environ 26 à 28°, impensable à l'air libre pour les grives mauvis et les litornes.

Ici, j’ouvre une parenthèse sur les causes qui entrainent la mortalité de ces espèces quand elles sont gardées en plein air.

Je ne dispose pas de données chiffrées, mais des amis ont résolu le problème en posant des moustiquaires pour protéger les locaux. Il semblerait que les mauvis et les litornes soient plus sensibles que les autres espèces aux piqures de certains insectes.

D'autres imputent la cause des décès à l'amplitude thermique.

Dans les 2 cas, la meilleure solution consiste à mettre les appelants dans un environnement clos (cette solution se confirmera quand nous aborderons le paragraphe traitant de la lumière).

Dans ces conditions, il est d'autant plus important de disposer d'une bonne aération des locaux. Ainsi, s'il n'est pas possible d'aérer tous les jours en ouvrant le local, la solution la plus commode consiste à utiliser un aérateur du type utilisé sur les murs ou sur les portes avec un débit adapté aux dimensions du local ou même plus puissant.

Une ouverture avec grille anti-intrusion du côté opposé d’une part et l'aérateur d'autre part garantiront la circulation et le recyclage optimal de l'air.

S'agissant toujours des conditions environnementales, les déshumidificateurs et les ionisateurs trouvent leur utilité pour garantir un taux normal d'humidité et l'élimination des mauvaises odeurs générées par la présence de tant d'animaux et par leurs déjections.

Tous ces appareils sont désormais facilement trouvables et référencés dans les revues spécialisées.

 

Les lampes:

 

Comme nous l'avons dit au début, le programmateur prévoit l'utilisation de la lumière pour déclencher artificiellement le mécanisme de reproduction et donc le chant des appelants. Partant de ce principe et étant bien établi qu'il n'est pas possible d'obtenir artificiellement la même qualité de lumière que celle naturelle du soleil et que l'on opère en environnement clos on devra rechercher sur le marché les lampes qui par leurs caractéristiques simulent le mieux la lumière du soleil.

Pour définir ce type de lampes il est nécessaire de posséder quelques notions sur les sources lumineuses et artificielles.

Pour simplifier, on dira que la lumière a son propre spectre qui va du rouge (lumière chaude) au bleu (lumière froide) et la température de couleur de chaque source lumineuse est exprimée en degrés Kelvin.

La lumière diurne n'a pas une valeur constante: la lumière d'une journée de plein soleil avec un ciel limpide n'est pas la même que celle d'une journée nuageuse.

On peut donc affirmer qu'en moyenne elle dépasse les 5000 degrés Kelvin avec des valeurs allant jusqu'à 6500 degrés.

Le choix des lampes doit se situer entre ces 2 valeurs.

Pour faciliter le choix il faut savoir que sur le marché la plus grande partie des lampes présentant ces caractéristiques comporte l'appellation « daylight ».

Il existe différentes marques, toutes excellentes: Philips, Osram, Sylvania, Arcadia, etc..

Habituellement, les lampes utilisées sont des lampes fluorescentes (néon) avec une puissance de 18W à 58W.

Autre élément dans le choix d'une lampe auquel il convient d'accorder un peu d'attention : c'est l'Indice de Rendement Chromatique (CRI ou RA). Cette valeur, comme on le devine facilement, indique la capacité de la lampe à garantir un faisceau optimal de couleurs.

Il faut privilégier les lampes dont le CRI est supérieur à 70 (certaines atteignent même la valeur 98).

Personnellement, j'ai toujours cherché à coupler 2 lampes ayant les caractéristiques suivantes: 1 avec température de couleur de 5000/5500 degrés Kelvin (à laisser allumée toute l'année) et une de 6500 degrés Kelvin à allumer d'aout à février.

Dans l'énumération des marques de lampes j'ai cité aussi l'Arcadia. Cette entreprise produit et fait la publicité pour une lampe appelée « Birdlamp » conçue, justement, pour l'élevage des oiseaux avec des caractéristiques qui pourraient la faire préférer à toute autre lampe.

Sans vouloir rien soustraire à la qualité de ce produit, pour mes objectifs d'élevage d'appelants à des fins cynégétiques, je n'ai pas rencontré d'avantages significatifs lors de son utilisation, par rapport aux autres et compte tenu de son prix sensiblement plus élevé...

Le nombre de lampes à utiliser et leur positionnement sont très subjectifs, ils dépendent de la dimension des lieux et de la façon de ranger les appelants.

Il est certain que la lumière produite par une bougie ne fera pas l'affaire, pas plus que celle d'un lampadaire. Plaisanterie mise à part, on devra garantir aux appelants un bon éclairage, au moins pour la période d'aout à décembre ; si possible homogène dans tout le local, en évitant les zones d'ombre, même si elles peuvent nous être utiles... on reprendra ce point ultérieurement.

D'habitude il est conseillé d'utiliser des lampes au néon N°3 de 36W afin de pouvoir faire varier l'intensité lumineuse en fonction des diverses périodes de l'année tout en garantissant le maximum de luminosité, justement pendant la période d'aout à décembre.

Le positionnement au plafond ou bien frontal n'est, à mon avis, pas fondamental. Compte tenu des possibilités offertes par le local, la distance oiseaux-lumière conseillée doit être d'au moins 1 mètre à 1,50 mètre.

L'utilisation de réacteurs électroniques et de diffuseurs de lumière peuvent certainement améliorer l'éclairage du local.

 

Les minuteurs:

 

Avec le programmateur, on cherche à simuler en les intervertissant, les 4 saisons ; tout au moins en ce qui concerne le nombre d'heures de lumière. Donc, dans le local, vont se succéder les périodes d'augmentation et de réduction de la lumière. Pour ce faire il est indispensable de se doter d'un minuteur afin de gérer allumages et extinctions.

Comme il a été dit précédemment, sur le marché, il en existe plusieurs modèles. Cela va des plus simples, à cavaliers mobiles, en passant par les minuteurs digitaux, plus flexibles, jusqu'aux programmateurs de lumière qui sont les plus performants et qui présentent plusieurs fonctions.

 

1/Les minuteurs à cavaliers mobiles ou horloges programmables analogiques à cavaliers enfichables:

 

Ce sont les plus simples et aussi les plus économiques mais ce sont aussi les plus limités:

le réglage horaire est au minimum de 15 minutes, toute augmentation ou diminution du temps ne peut être qu'un multiple de 15.

 

2/Les minuteurs digitaux ou horloges programmables digitales:

 

Il en existe de divers modèles, avec plusieurs fonctions, à divers prix. Leur principale qualité est de disposer d’un réglage horaire à la minute. Ce qui permet de créer des tables d'augmentation et de diminution de la luminosité très détaillées.

 

3/Les programmateurs de lumière:

 

Assurément les plus complets, ils offrent différents types de programmation (manuelle, automatique, semi-automatique), ils comportent des tables horaires préprogrammées, plusieurs fonctions, un réglage horaire à la minute près, etc… Différentes firmes présentent ce type de produit: Beretti, Besser Elektronik, Canariz. Tous ces produits sont, à mon avis, valables et méritent d'être pris en considération lors de l'achat.

Je peux dire deux mots du PRO 2000 de la firme Beretti que j'utilise depuis de nombreuses années. Non pour lui faire de la publicité ni pour nuire aux autres produits: c'est un appareil facile d'emploi qui ne m'a jamais posé de problèmes, avec une table préprogrammée pour en faciliter l'usage aux néophytes. En dernier lieu, il offre la possibilité de mémoriser à la place de la table standard une table personnalisée et je pense que c'est une belle innovation.

(http://www.beretti.it ; http://www.canariz.it 

 

Un conseil: certains programmateurs possèdent un détecteur de lumière qui règle l'intensité de la lumière artificielle en fonction de la lumière naturelle filtrant dans le local (par exemple par les fenêtres). Cela semble être une bonne innovation pour réaliser des économies d'énergie mais attention à l'effet boomerang !! Et voici pourquoi:

Le détecteur de luminosité, selon son réglage, pourrait provoquer l'extinction totale des lampes, laissant seulement la lumière naturelle éclairer le local. Mais, souvent, ces conditions d'éclairage sont alors insuffisantes pour stimuler pleinement la période reproductive chez les appelants avec les conséquences que l'on peut imaginer.

Il vaut donc mieux conserver les appelants dans un environnement clos afin de ne pas subir la lumière du jour durant les plages horaires où ils doivent être dans l'obscurité ou bien alors désactiver le détecteur de lumière.

 

Le local étant prêt à accueillir les appelants, d'autres difficultés se présentent:

1/ quand commencer

2/ quelle quantité de lumière doit-on donner et selon quel séquencement.

 

Quand commencer:

 

Il y a 2 approches possibles selon que l'on part de zéro ou que l'on utilise des appelants déjà mis « au noir ».

Il est conseillé de commencer en automne/hiver et plus précisément:

.vers aout/septembre pour ceux qui, au printemps précédent, ont utilisé la méthode de la mise « au noir »;

.de fin octobre à janvier pour ceux qui se sont procuré des appelants sauvages ou des oiseaux issus d'élevage jamais mis « au noir ».

 

Dans la seconde hypothèse, il est particulièrement déconseillé de débuter après janvier, car dans la nature, à cette époque de l’année, la lumière a déjà commencé à augmenter contrairement à ce qui se produit quand on utilise le programmateur de lumière.

On risquerait de provoquer dans ce cas un bouleversement chez les appelants, surtout chez ceux qui plus précoces ont déjà commencé à ressentir les effets de l'augmentation de la luminosité.

Compte tenu des possibilités de chacun en matière d'espace et/ou convictions, on pourra utiliser le programmateur de lumière soit toute l'année, soit d'aout (fin de la mise « au noir ») à décembre/janvier (fin de l'utilisation des appelants).

L'expérience démontre que l'emploi intégral du programmateur donne les meilleurs résultats à partir de la seconde année, la première année permettant aux appelants d'assimiler et de s'adapter à leur nouvelle situation.

Quand on a des appelants jeunes, pour sélectionner ceux qui chanteront pour la première fois, au printemps suivant leur naissance, il est conseillé de les faire chanter entre février et avril, de sélectionner les sujets les plus convaincants et de choisir une de ces 2 options:

1-les mettre de suite dans le local avec programmateur avec une luminosité basse et en diminution.

2-les mettre « au noir » et, ensuite, dès aout les mettre dans le local du programmateur avec une luminosité en augmentation rapide.

J'ai personnellement essayé les 2 variantes et le résultat est satisfaisant dans les deux cas.

Cette façon d'opérer évitera de devoir attendre 1 année (de l'automne de l'année de naissance à l'automne suivant, première année d'utilisation au poste) avant de savoir comment et quels sujets chanteront. Avec, également, l'avantage certain de ne pas garder pendant 6 mois des oiseaux qui ne rempliront pas leur fonction.

Réflexion personnelle: ne pas tenir compte des avis du genre: « …... vos appelants chanteront pendant 60-90 jours ». Je ne suis pas de cet avis.

Il est vrai que les appelants « rendent » mieux. Mais le laps de temps indiqué est excessif, à moins que l'on ne prenne en compte les premières et dernières vocalises.

Moi, par « chanter », j'entends un chant étendu et continu pendant les 3 à 5 heures que dure une sortie au poste. Avec le programmateur j'obtiens ce résultat pendant 30 à 45 jours (pourquoi une durée plus longue, quand le passage est concentré sur 2, maximum 3 semaines ?).

Je pense qu'on est tous d'accord sur le fait qu'avoir un appelant qui chante de façon peu soutenue, avec de longues pauses n'est pas le but recherché.

Cette situation correspond à celle qui précède et qui suit la période maximum des amours. Période qui, à mon avis, ne dure pas plus que les 30 à 45 jours en question.

 

Quelle quantité de lumière donner ?

 

Comme il a été dit précédemment, les programmateurs comportent des tables horaires préprogrammées.

Ces tables sont souvent tirées du livre « Caccia e tradizione » qui sont, comme le dit l'auteur lui-même, un compromis pour pouvoir élever dans la même pièce les 4 espèces de turdidés chassables: tourdre, mauvis, merle et litorne.

Je dois dire que l'expérience, l'échange d'idées avec différentes personnes qui utilisent le programmateur de lumière, y compris l'auteur du livre, ainsi qu'avec des éleveurs, m'ont convaincu que ces tables sont un peu « justes » quant à la durée des heures de luminosité nécessaires au développement maximum de la puissance de chant des appelants.

D'où la nécessité de créer des tables personnalisées qui puissent garantir le chant d'amour le plus intense durant la période du passage.

Celui qui possède une table doit s'assurer qu'elle a été établie en tenant compte de la période du passage dans les zones où il chasse. Sachant que dans les régions du Centre-Sud de l’Italie le passage se produit avec 1, 2, 3 semaines de retard par rapport au nord de l'Italie.

 

1 ou 2 pièces ?

 

Dans la plupart des cas, l'espace disponible pour abriter les appelants se réduit à une seule pièce où devront cohabiter les 4 espèces de turdidés avec des exigences de lumière qui leur sont propres.

Cette solution est envisageable à condition de recourir à un petit expédient: recouvrir les cages des mauvis et des litornes avec une toile qui laisse seulement filtrer la lumière.

Dans ce but, il pourrait être pratique que le local ne soit pas éclairé de façon homogène (cf. l'allusion aux « zones d'ombre », au paragraphe « lampes »)

Eventuellement, on mettra, si possible, mauvis et litornes, couverts de toute façon, sur les étagères basses.

Pourquoi les recouvrir ? Simplement, si on les laisse à découvert, avec la luminosité des premiers jours d'octobre on est sûrs d'avoir des sujets en période d'amour trop en avance par rapport au passage. Ce qui irait à l'encontre du but recherché.

(il existe une table horaire destinée à la gestion, dans une même pièce, des 4 espèces de turdidés chassables)

 

Dans l'absolu, la meilleure solution serait de pouvoir disposer de 2 pièces et de 2 programmateurs afin de différencier le nombre d'heures de luminosité pour les 2 groupes d'oiseaux.

(il existe, dans cette optique, des tables tourdres-merles et mauvis-litornes conçues spécialement.)

 

La double aurore :

 

La double aurore, c'est quand la pièce est déjà éclairée lorsqu'on récupère les appelants pour aller au poste alors qu'à l'extérieur il fait encore nuit.

Les appelants sont donc soumis à un double réveil: « artificiel » dans le local, « naturel » au poste.

Récemment, l'idée selon laquelle une aurore double puisse réduire la qualité du chant des appelants a fait son chemin. A vrai dire, même si entre amis nous en avions déjà parlé, je n'avais jamais pris cela en considération.

Cette année, j'ai apporté une solution à ce problème simultanément à la mise en place de tables différenciées par espèce.

Je dois reconnaître que j'ai été favorablement surpris par l'impact positif sur la qualité du chant des appelants.

Aujourd'hui, les nouveaux programmateurs sont dotés de fonctions permettant de remédier à ce problème, en appliquant un petit stratagème qui consiste à retarder l'horloge du laps de temps nécessaire pour récupérer les oiseaux, lumière encore éteinte.

 

Dernières considérations:

 

Quand le programmateur parvient au terme de la période d’augmentation de la luminosité, les appelants vont entamer spontanément leur mue (comme cela se produit dans la nature en juillet/aout).

Ils ne subiront donc plus la chute « forcée » des plumes dont ils souffraient dans la technique de la « mise au noir ».

 

De l'alimentation:

 

Si, jusqu'à présent, on a discuté sur des thèmes « objectifs », avec l'alimentation, on pénètre sur un terrain très « subjectif » où l'expérience, les habitudes et les convictions personnelles sont un facteur souvent prédominant.

Désormais on nourrit tous les appelants avec des aliments complets, sous forme de granulés, de micro-pellets ou de produits hachés.

Les marques sont différentes selon les régions en Italie, cela va de « Raggio di sole », « Canary » et tout dernièrement « Nico ».

Ces firmes présentent une ligne alimentaire diversifiée adaptée aux diverses phases physiologiques des oiseaux: entretien, chant, mue et il est conseillé de respecter ces variations alimentaires car elles correspondent aux besoins naturels des oiseaux.

Chaque marque a une ligne de produits bien étudiés, il est donc déconseillé d'intercaler des produits de marques différentes.

Les pâtées humides et compléments alimentaires sont un thème encore plus subjectif.

Il est de fait que les périodes les plus critiques en matière de besoins énergétiques sont celles du chant et de la mue, celles qui requièrent le plus d'attention du point de vue alimentaire . Il vaut donc mieux utiliser ces préparations.

 

Source: texte de Turdus, modérateur de forum sur le site italien WWW.migratoria.it

 

En illustration, une petite installation (source: Mygra.it):

 

Mia_stanza_crop (Copier).jpg

 

  
     

        



12/05/2017
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