Des grives aux merles

Des grives aux merles

De l'écologie politique.

Quand j'ai créé le blog "Des grives aux merles", je n'imaginais pas un seul instant devoir y faire figurer des considérations "politiques" ou sociétales.

Chasser était quelque chose de naturel, de légitime et les chasses traditionnelles semblaient être éternelles...

Mais, tel un raz de marée, la déferlante anti-chasse, initiée et attisée par de pseudo écologistes a désinhibé la bêtise pour ne pas dire la connerie d'une foule d'imbéciles haineux et malveillants.

Les médias, noyautés par des pseudo-journalistes anti-chasse, végans ou anti-spécistes, ayant perdu toute éthique journalistique, se chargent de jeter de l'huile sur le feu !

A tel point, qu'aujourd'hui, la Chasse toute entière est menacée dans son existence même.

 

Il m'a paru utile de relayer auprès de mes lecteurs le texte ci-dessous. 

Le chasseur qui s'y exprime, dégoûté des attaques et de l’état d’esprit des anti, a cessé de chasser...

En ce qui me concerne, je n’ai pas sa hauteur de vue. Je chasse et continuerai de chasser et la bêtise des anti-chasse ne fait que renforcer ma détermination.

RG

 

En cette ouverture générale, il ne parait pas inutile de relayer cet écrit. Ce chasseur dégoûté des attaques, de l’état d’esprit des anti, mais qui finalement ont eu raison de lui puisque elles lui ont fait poser le fusil. Continuons de nous battre pour notre passion et nos traditions.

« Pour la première fois depuis des années, je n’ai pas fait « l’ouverture » et je n’ai même pas pris le permis de chasser… Mon vieux fusil est resté sagement rangé dans l’armoire blindée. À côté de ceux de mon pauvre père et de mon grand-père Eugène. Pourtant, depuis tout jeune, c’était toujours un moment attendu de longue date. Un peu à l’instar de ce que l’on peut découvrir dans « La gloire de mon père » avec Marcel Pagnol…Je m’inscrivais dans la tradition de mon père, de mon grand-père et de ceux qui les avaient précédés. Jamais je ne me suis perçu comme un prédateur stupide et irraisonnable.

Un lièvre, quelques grives… de temps en temps un sanglier voire un chevreuil et cela nous suffisait. Nous n’avions nullement l’impression d’attenter à l’équilibre de la Terre. Mais les temps ont changé. Les héritiers d’une société essentiellement rurale sont devenus des citadins. Petit à petit, ils ont brisé tous les liens qui les tenaient près de leurs vraies racines. Ils entretiennent désormais un rapport clientéliste avec la Nature. Ils exigent qu’elle soit « à tout le monde » méprisant ainsi le droit à la propriété.

Parce que les patous les gênent dans leurs randonnées, ils en sont arrivés à détester les bergers, à les traiter de feignasses et d’alcoolos. Ils méconnaissent (volontairement ou pas) le fait que les pâtres ont loué des montagnes entières pour l’estive et qu’ils y sont chez eux. Des professionnels contraints de se faire aider par de gros chiens pas toujours sympas, tout simplement parce que les amis des animaux préfèrent les loups aux agneaux.

La mort d’un loup les met en transes, la lente agonie de milliers de brebis ne les touche pas puisque c’est forcément le berger qui, selon eux, ne fait pas son boulot. Trop occupé qu’il est à jouer aux cartes en buvant des pastis, selon les ayatollahs verdâtres ou vegans. Et cette détestation ciblée qui émane des nouveaux « propriétaires » de la nature (ou qui se prétendent tels) a inévitablement dérivé vers les chasseurs. Ils sont la cible d’attaques en-dessous de la ceinture, les citadins déracinés les trainent dans la boue parce qu’ils ne comprennent pas les règles et les usages de la chasse.

Le moindre accident de chasse déchaîne chez eux des vociférations stupides et hargneuses. Les plus crétins d’entre eux en viennent même à souhaiter que les chasseurs se tirent dessus. Ils n’ont aucune limite, aucune conscience de la gravité de ce qu’ils écrivent sur les réseaux sociaux. Et jamais ils ne s’en prennent aux féminicides ou aux chauffards. Ils ont manifestement l’indignation sélective…

Et donc, j’en ai marre de me faire traiter de psychopathe assoiffé de sang, de « blaireau à petite bite » (sic), d’alcoolique et d’inculte… Je ne supporte plus la dictature des « amis des animaux » qui pourtant n’hésitent pas à bouffer un pavé de biche pour les fêtes de fin d’année. J’en ai ras-le-bol de ceux qui m’insultent tout en volant mes cerises ou mes morilles. J’exècre ces tordus qui font fi du droit de chasse lui-même lié au droit de propriété depuis des siècles.

Et le pire, vois-tu ? C’est que, parmi des amis que j’estime, certains sont désormais totalement dans cette mouvance. Chez eux, l’injure cède la place à un humour douteux mais les critiques sont bien présentes. Ils sont à deux doigts de me considérer comme anormal parce que je chasse. La haine est un peu policée chez eux mais on la sent bien présente. Ils doivent m’imaginer avec deux grammes dans le sang prêt à tirer sur un VTTiste, un promeneur ou sur un ramasseur de champignons.

Tout ce qui est outrancier est dérisoire mais ils ne semblent pas s’en apercevoir. Ils ont soigneusement clôturé leur petit jardin pour que personne ne vienne les importuner chez eux mais ils prétendent interdire la chasse à ceux qui chassent sur leurs propriétés ou sur celles de leurs amis. Le paradoxe ne leur fait pas peur. En ont-il seulement conscience ? »

Par Baudouin de Saint Léger

 

 

Nota: B. de Saint Léger est journaliste et rédacteur en chef de Chassons.com

Source: Archasse.com



17/09/2022
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