Des grives aux merles

Des grives aux merles

Baguage des appelants grives - (6)

Communiqué de la FDC Var, ce 26 septembre 2024:

 

Fedé Var 26 septembre 2024.png


27/09/2024
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Nouvelle réglementation sur le plomb.

 

Source: Chasser en Provence, n°74 (Trimestriel Juillet, Août, Septembre 2024 de la FDC Bouches du Rhône).

 

Reglementation sur le plomb.jpg

 

 

 

Le passage, ci-dessous, est très important :

 

Capture d’écran legislation pb.png

 

Il semblerait donc que la charge de la preuve (utilisation du plomb dans une zone interdite) incombe aux gardes de l'OFB et non au chasseur.
Le fait de porter sur soi des cartouches "plomb" ne signifie pas que le chasseur veut ou va les utiliser dans la zone des 100 m.
Pas plus que le fait d'être au volant d'un véhicule pouvant atteindre 150 km heure dans une zone limitée à 90 km heure ne signifie qu'on va enfreindre la limitation de vitesse !

Néanmoins, c'est un conseil, tenez bien à part vos cartouches "plomb", un agent borné ou anti chasse (ça existe !) pourrait vouloir faire du zèle. Mettez toutes les preuves de votre bonne foi de votre coté !!!

RG

 

 

 

 


04/09/2024
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La chasse des petits migrateurs.

Redécouvrez le patrimoine culturel de la chasse au petit gibier migrateur en France : grives, merle, alouette, étourneau. Une somme sur tous les modes de chasse, tous les petits migrateurs.  Quelles armes et munitions utiliser ? Chasser avec quelles races de chiens ? Quels sont les modes de chasse par région ? Qu’en est-il des chasses traditionnelles aujourd'hui et pour l'avenir ? Telles sont les questions auxquelles les auteurs apportent des réponses documentées. Ce livre complet et richement illustré comblera les attentes de tous les chasseurs qui souhaitent mener une autre quête, ludique, rustique et buissonnière, génératrice des plus belles émotions.

 

Date de parution prévue: 12 Septembre 2024.

 

 

 

 La Chasse des petits migrateurs..jpg

 

 

 

 

Les auteurs:

A l'instar des 3 mousquetaires d'Alexandre Dumas, ils sont 4:

 

- Jean-Claude Ricci (auteur et directeur scientifique de recherche de l'Institut Méditerranéen du Patrimoine Cynégétique et Faunistique, IMPCF)

- Pascal Durantel (auteur et journaliste cynégétique du Chasseur français

- Kevin De Rorre (auteur et éditorialiste de la Revue Nationale de la Chasse)

- Aurélien Legrand (auteur et journaliste cynégétique et halieutique)

 

192 pages; format 19,00 x 23,00 cm, illustrations: couleur; broché

Editions du Gerfaut (collection: Petits Gibier).

Prix: 29,50 €


14/08/2024
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Baguage des appelants grives (5) - suite.

2 articles sur "La Brève du Chasseur du 13"

(FDC Bouches du Rhône, vendredi 23 Août 2024)

 

- Le premier s'intitule: 

 

 

PETIT RAPPEL SUR LA GLU, LES APPELANTS ET LA CHASSE AU POSTE

 

 

" Début mai, le Conseil d’Etat, en annulant les arrêtés cadre proposés en 2022 pour la chasse traditionnelle des alouettes, réduisait quasiment à néant les espoirs d’obtenir des arrêtés-cadre pour toutes les autres chasses traditionnelles. Pourtant, pour les alouettes, les arrêtés assuraient le caractère sélectif de la pratique, l’encadrement et le contrôle et un quota de prélèvement faible au regard du bon état de conservation des populations. C’est encore une position dogmatique qui prenait le pas sur les arguments rationnels proposés par la FNC.

 

Nous aurions pu penser que pour la glu, les choses en resteraient là mais, début juillet, après la dissolution de l’Assemblée nationale et en recherche de soutiens politiques, le Ministre BÈCHU a fait publier au Journal officiel un arrêté imposant que les appelants de grives utilisés pour la chasse soient issus d’élevages.

 

Nous avions eu connaissance de ce projet d’arrêté dans le courant de l’hiver. La FNC et son Président, W. Schraen, nous avait assuré être intervenu auprès du Ministère pour le bloquer. Sa publication légale n’était pas d’actualité. Nous étions intervenus, avec le Collectif glu, auprès du Président du groupe chasse de l’Assemblée nationale, lors de notre rencontre du mois de Mars, pour faire la même demande.

 

Ce nouvel arrêté, par cette disposition, portait une double attaque. L’une contre la glu et l’autre contre la chasse au poste. Les fédérations, sur le conseil de la Fédération nationale, ont fait le choix de défendre au mieux la chasse au poste. Ainsi, elles n’ont pas attaqué cet arrêté et elles ont demandé des modifications pour que les appelants détenus par les chasseurs puissent continuer à être utilisés.

 

Les Fédérations des chasseurs ont pour mission de défendre la chasse dans son ensemble et l’intérêt de tous les chasseurs ou, au moins, du plus grand nombre. C’est en ce sens que leurs missions diffèrent radicalement des missions des associations de chasse spécialisées.

 

Pour la chasse à la glu, rappelons qu’à ce jour, elle est dans la même situation que toutes les autres chasses traditionnelles à l’exception des chasses à la palombe aux pantes et aux matoles. La défense de ces chasses se poursuit tant au niveau national que local. Pour toutes, il faut obtenir des arrêtés d’expérimentation pour espérer pouvoir rédiger de nouveaux arrêtés cadre.  La question que nous nous posons tous est de savoir quel gouvernement, dans la situation politique actuelle, les prendra.

 

Dans tous les cas nous restons optimistes en étant conscients que le retour à une pratique de la chasse à la glu ne sera possible qu’à la suite de profondes modifications qui garantiront la sélectivité de la capture."

 

 

D'où il ressort, si je comprend bien, que:

 

- Les Fédérations PACA (hors la Fédé Vaucluse), sur les conseils de la FNC (?), en n' attaquant pas l'arrêté ministériel, ont sacrifié la capture des grives à la glu pour "mieux défendre la chasse au poste" (sic !)...

- Cette chasse au poste sera, dans les faits, tellement "mieux défendue" que seuls pourront continuer à chasser au poste ceux qui possèdent déjà des appelants ou qui auront le moyens financiers d'acheter, à prix d'or, des oiseaux nés et élevés en captivité et de les entretenir dans des installations adéquates...

En clair, sous le prétexte de "défendre la chasse dans son ensemble et l’intérêt de tous les chasseurs ou, au moins, du plus grand nombre" les Fédérations Départementales, n'ont fait que reculer la mort inéluctable de la chasse au poste populaire !

 

- Le second article s'intitule:

 

ARRETE APPELANTS 

 

" Concernant les appelants, nous n'avons pas à ce jour des précisions techniques du Ministère permettant le baguage des oiseaux. Une CERTITUDE, vous pourrez utiliser vos appelants détenus avant le 01 octobre pour chasser la grive, sans que celle-ci soit baguée car ce baguage devra être fait pour le 01 janvier 2025, mais toutes les Fédérations sont d'accord pour demander un report de cette date. Si certaines personnes ou associations ne sont pas d'accord avec les décisions prises par les responsables fédéraux, rien ne les empêche de saisir la justice pour demander l'annulation de cet arrêté qui apparemment, à leur sens, est largement contestable. Il est indubitable que pour certains la critique est facile, par contre l'action est plus difficile ! Pour cette même catégorie de personnes qui racontent n'importe quoi sur les réseaux, sachez que leur seul intérêt est la commercialisation de la grive. Il est vrai que la vente d'un appelant qu'ils affichent à 390€ est motivant...!!! Voici l'annonce ci-dessous mise en ligne sur leur site, avec cette pratique de prix, nous sommes très loin de notre chasse traditionnelle et populaire..."

 

Et voici les tarifs annoncés:

 

- Ramageurs:

    Grives litornes (chachas): 350€

    Grives musiciennes (tourdres): 390€

    Grives siffleuses (quines): 330€

    Grives draines (serres): 270€

    Merles:300€ 

- Non ramageurs: 200€

 

On notera que la FDC 13, déplore ces prix astronomiques (faites le calcul du coût d'une petite batterie d'appelants, même non ramageurs ...)

La FDC 13, déplore, mais se désolidarise, simultanément, des associations spécialisées:

Si certaines personnes ou associations ne sont pas d'accord avec les décisions prises par les responsables fédéraux, rien ne les empêche de saisir la justice pour demander l'annulation de cet arrêté qui apparemment, à leur sens, est largement contestable."

Donc, les Fédérations (à l'exception de la FDC Vaucluse) ont, d'une part, renoncé à attaquer l'arrêté glu et d'autre part, elles s'élèvent contre les tarifs exorbitants des éleveurs !
En clair, avec le baguage "ouvert" des appelants détenus avant le 1er Octobre, les Fédérations Départementales ont opté pour le sursis avant la mort de notre passion.

 

Morale de tout cela: 

Quand on a des amis comme ça, on n’a pas besoin d’avoir d’ennemis !!!

 

RG

  

- Dernière pièce essentielle au dossier:

 

 

Communiqué de l’ANDCTG - 30 juillet 2024

 

"Le 02 juillet 2024 une modification a été apportée à l’arrêté du 04 novembre 2023 par la directrice de l’eau et de la biodiversité relatif à l’usage des appelants. Cette modification a pour but de restreindre l’utilisation d’appelants stipulant dès le premier article que désormais les appelants devront être nés et élevés en captivité. Ne nous leurrons pas, cette modification est clairement un levier pour mettre définitivement un terme à la pratique de la chasse traditionnelle à la glu Suite à cette publication la FRC PACA a réuni le lundi 15 juillet toutes les fédérations concernées, la FNC et l’ANDCTG afin de réagir au plus vite. Suite à cette réunion il a été décidé d’attaquer cet arrêté intolérable et inacceptable Le mercredi 17 juillet le Ministère s’est dit prêt à négocier et à réaliser des modifications à cet arrêté Entre la FNC, la FRC, les fédérations Paca et l’ANDCTG, des désaccords sont apparus. L’ANDCTG et la Fédération Départementale des chasseurs du Vaucluse maintenaient leur position d’attaquer l’arrêté. Malgré ce désaccord, la Fédération Régionale des Chasseurs a décidé d’accepter la négociation avec le ministère en s’abritant uniquement derrière une majorité des votants et en écartant l’ANDCTG qui ne partageait pas la façon de penser et donc qui dérangeait. Or, face une décision aussi importante qui concerne l’ensemble des chasseurs au poste, choisir de s’abriter seulement derrière une majorité sort totalement du cadre de toute éthique où l’unanimité devrait être représentée par respect pour la démocratie et pour demeurer solidaire face aux attaques incessantes du ministère. Accepter de transiger avec le ministère, certes permettra de continuer d’utiliser nos appelants capturés précédemment à la glu, mais cela aura pour grave conséquence les points suivants : - Abolition définitive de notre chasse traditionnelle - Baguage et recensement obligatoires de nos appelants - Bien que le ministère propose, pour l’avenir, une solution d’utilisation d’appelants issus de l’élevage, il va de soi, d’une part, que pas tous les chasseurs seront en capacité de le mettre en pratique (problème d’infrastructure extérieure) et d’autre part, la commercialisation étant à ce jour interdite, la plus grande partie des chasseurs ne pourra plus s’en procurer. - Ainsi, plus aucune alternative ne sera possible pour les chasseurs.

Si nous avons souhaité communiquer cette information c’est avant tout pour crier notre refus de devoir nous résigner à assister, impuissants, à la mort d’une de nos pratiques. D’autre part, nous avons tenu également à manifester notre désaccord face à cette négociation entre le ministère et certaines fédérations qui dans tous les cas représentera qu’une solution à très court terme ne garantissant pas la pérennisation de notre pratique de la chasse au poste. Et enfin, il nous semblait pertinent de communiquer, au plus grand nombre, un éclairage réaliste de la situation afin que chacun puisse être au même niveau d’information et puisse éventuellement réagir auprès de leur fédération pour leur faire part de leur avis. Loin de nous l’idée de vouloir créer une scission entre tous les intervenants mais nous ne pouvons pas nous plier à une décision qui est loin d’être partagée par tous et qui va à l’encontre de la défense de nos pratiques ancestrales."

 

Source: ANDCTG, ww.chasse-grives.fr

 

 

 

 


24/08/2024
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Les grives de l'Etoile.

Réécrire, pour la publier, une thèse de doctorat d’histoire sur “Mémoire et imaginaire d’une pratique cynégétique dans le terroir marseillais” est l’aboutissement d’un long cheminement...

 

L’auteur croise la description d’une pratique de chasse très particulière que l’on appelle en Provence la chasse au poste à la grive, avec un ensemble de sources très variées et une démarche de recherche en histoire.

Il s’agit de mettre, ou remettre, en perspective des pratiques dans la durée, de chercher des références, des repères de temps et d’espace sans négliger pour autant ce qui est finalement l’essentiel, c’est-à-dire l’émotion des petits matins d’octobre quand les premiers “tchick tchick” s’échangent entre les “appelants” et les migratrices, qu’un petit Mistralet juste ce qu’il faut fait frémir les "arquets" et les "povadous", que l’on sent que ça va passer.

La chasse au poste relève d’une culture spécifique, elle revendique le registre des “traditions”.

 

 

Etoile.JPG

 

Allez, en guise de mise en bouche, quelques passages de ce livre unique en son genre:

 

" La première invitation à participer à une matinée de chasse au poste à la grive et toutes les sensations ressenties dans cet espace clos, réduit et, au moins pour celui-là, édifié de façon très rudimentaire, demeurent gravés dans ma mémoire. L'exclamation d'un de mes témoins lors de mes entretiens prend tout son sens : "les grands aussi font des cabanes... ".

La promiscuité, le froid vif, l'attente avec les yeux rivés sur le ciel et les arbres, tous les sens en éveil représentent autant de repères affectifs et de projections potentielles qui conditionnent des comportements, des choix et des attitudes... "

 

ou encore:

 

 " quelle drôle de chasse, où parfois, on capture le gibier comme on cueille un fruit ou comme on décroche un poisson de l'hameçon...

Curieuse technique où l'on utilise des mots, des savoir faire et des outils de pratique de cueillette ou de pêche, curieuse chasse où l'on parle oiseau, curieux chasseur qui se poste et attend que sa proie réponde à ses appels, à ses invitations pour se poser là où il le désire. "

 

 

La suite ? Hé bien pour la connaître il faudra vous procurer ce livre qui part à la découverte des racines de notre passion !

 

 

 

- De l'auteur :

Guy Piana, est né à Marseille en 1947 (tiens, la même année que moi !).

Ancien élève de l'Ecole Normale d'Aix en Provence, successivement instituteur, professeur d'histoire, chef d'établissement, principal de collège et proviseur, il a soutenu une thèse de doctorat d'histoire en 1992.

 

- Editeur: Vial B 

 

- Format: 16×22 cm – 280 pages

 

 


09/07/2024
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