La chasse des grives au poste à feu.
La chasse de la grive musicienne à poste fixe en Italie.
Le texte ci-dessous est une traduction de l'article intitulé "CACCIA AL TORDO BOTTACCIO DA APPOSTAMENTO FISSO" publié le 04/05/2012 sur le site italien CACCIA PASSIONE.
RG
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La chasse de la grive au poste, le soin du détail, de bons appelants, l’expérience et un bon poste à feu peuvent vraiment faire la différence.
La grive musicienne est un oiseau passionnant qui réveille l’imaginaire cynégétique de nombreux chasseurs. Les techniques de chasse qui lui sont propres sont très nombreuses.
La plus pratiquée est certainement la chasse à poste fixe avec appelants vivants. Celui qui utilise cette technique doit disposer de mâles car, si la femelle est un excellent chiqueur (elle émet un cri similaire à un « tsic-tsic » en séquence rapide) utile normalement pendant la migration hivernale, elle est moins efficace après la « mise au noir ».
Maintenant, question évidente que la plupart des chasseurs se posent : comment diable distinguer le mâle de la femelle ? En effet, ce n’est pas chose facile puisqu'il n’y a quasiment pas de différence ni de taille ni de plumage entre les sexes. Les vieux chasseurs, toutefois, prétendent reconnaître le sexe des oiseaux par des techniques, selon eux, infaillibles…
Certains sont convaincus que le mâle a une taille plus importante que la femelle, un bec plus jaune et qu’il bat des ailes avec davantage d’énergie. Pour d’autres, le mâle émet des cris plus stridents ou sa tête est plus grosse ou les plumes centrales de sa queue sont de longueur identique. En outre, d’aucuns pensent que si l’on fait tourner la femelle rapidement elle ouvrira la queue en éventail, ce qu’un mâle ne fera jamais.
En vérité, le secret infaillible est tout autre : se procurer un bon nombre d’oiseaux de capture (et non d’élevage), choisir ceux qui seront mis au noir et ce n’est qu’au printemps que vous pourrez différencier, par le chant, le mâle de la femelle. Ceci dit, il importe de rappeler que l’installation des appelants est un facteur à ne pas négliger. Il est bon que l’appelant se familiarise avec les lieux où se déroulera la chasse. C’est seulement de cette façon qu’il pourra s’habituer aux bruits insolites éventuels et que vous éviterez ainsi le risque d’avoir des oiseaux muets au moment le plus important !
Pour choisir l’endroit où vous installerez vos appelants lors de la partie de chasse, il vous faudra reconnaître avec précision le terrain quelques jours auparavant. Quoi qu’il en soit, il vaut mieux que les appelants ne soient pas trop proches les uns des autres : ils risqueraient de se gêner mutuellement.
La question des appelants étant résolue, et encore y aurait-il beaucoup à dire sur ce sujet, lorsque l'on parle de la chasse des grives au poste, il reste un élément essentiel : celui de la construction du poste lui-même.
Le soin à apporter à l’habillage du poste est vraiment important et concerne essentiellement les installations fixes. Bien sûr, il n’est pas interdit d’utiliser un poste « mobile », mais en règle générale, cela ne permet pas de soigner le détail et les grives remarquent justement tous les détails !
Autrefois, surtout dans le nord de l’Italie, les postes étaient construits en dur, ils comportaient deux pièces pour y loger les appelants. L’entretien des lieux demandait et demande encore aujourd’hui un soin constant toute l’année durant. Les alentours doivent être taillés, aménagés avec des arbustes particuliers, plantés et entretenus pour faire le plus naturel possible et favoriser ainsi la pose des grives en migration.
En outre, trouver le bon endroit où installer le poste n’est pas chose facile. Il importe qu’il soit situé à l’abri des crêtes vu que c’est dans ces zones que les grives, en arrivant, préfèrent se poser.
Parfois, il est bon de construire le poste au cœur d’un bois ou dans un sous-bois. Auquel cas, il devra être entouré de haies, de genévriers, de sureaux mais aussi de raisin d’Amérique, etc…
Il faut garder à l’esprit que la grive musicienne se pose rarement en hauteur mais qu’elle préfère plutôt se poser sur les branches basses. D’où l’importance des haies et arbustes de hauteur réduite. En outre, la végétation sera indispensable pour camoufler poste et meurtrières, lesquelles devront être les plus fonctionnelles possible.
A ce stade, il ne reste plus qu’à se lancer dans cette technique séduisante qui fait s’affronter chasseur et grives.
Construction d'un nouveau poste.
Compte tenu de la douceur des températures de cet hiver, le poste à feu "au lierre" n'a eu que très peu de succès, voire même pas du tout.
Par contre, en déplaçant mes appelants à l'opposé des arbres couverts de lierre, vers des arbres de taille beaucoup plus élevée, j'ai pu tirer mon épingle du jeu.
Toutefois, j'étais contraint à effectuer des tirs à limite de portée et parfois à ne pas pouvoir tirer du tout compte tenu de la distance et de la végétation.
Une idée a donc commencé à "germer" dans ma tête en janvier et février 2016.
Et si je construisais un nouveau poste, à quelque distance du premier baucoup trop spécialisé "lierre". Un poste orienté différemment du premier, qui me permettrait des tirs jusque là interdits...
Après observations, l'emplacement est choisi: en lisière du petit bois, adossé à une forêt d'ajoncs, les arbres de pose forment les 3 cotés d'un rectangle allongé ou pousse une maigre végétation de ronces, d'aubépines et de petits chênes rabougris...
Celui-ci, de poste, ne sera jamais que le quatrième que j'aurai construit en 5 ans. Je commence à avoir une certaine expérience de la chose. Expérience renforcée par les conseils de mon ami, Christophe D. un "expert" en la matière.
Début des travaux vendredi après midi 25 Mars 2016.
Le matériau de base, c'est la palette.
J'en avais déjà mis quelques unes de coté, le reste, soit 5 palettes, c'est mon ami Didier L. qui me les a procurées.
Elles sont au format 80 cm X 120 cm.
Certaines sont assez légères, mais les bleues sont très lourdes.
Heureusement, je ne suis pas seul. Avec l'aide de ma femme, les palettes seront transportées une par une de la voiture jusqu'à l'emplacement du futur poste, soit 160 m, dont une partie à travers bois.
Viendront s'ajouter une dizaine de planches, 2 petites palettes, 2 tôles en plastique et quelques chevrons.
Pour aujourd'hui, ça suffit comme ça.
Les travaux de construction proprement dits ce sera pour le lendemain.
L'assemblage des palettes est effectué comme suit:
Les plus lourdes en bas.
Arête contre arête, semelles à l'extérieur.
Ainsi, l'intérieur est uniforme et à l'extérieur, l'espace entre semelles et plancher des palettes pourra, par la suite, être garni de branchages pour camoufler le poste.
Les palettes sont solidarisées entre elles par des supports métalliques d'étagères (2 par angle).
C'est pas cher, facile à poser et très efficace.
Pour la porte, on décalera les palettes concernées de la largeur du passage souhaitée (dans le cas présent, 55 cm).
On peut, au choix, laisser dépasser la partie inutile ou la scier.
Le premier rang de palettes posé, on passe à la deuxième rangée, en choisissant des palettes plus légères, sauf pour le fond qui devra permettre de s'y appuyer sans problème.
Toujours le même système d'équerres métalliques aux angles.
Le rang du haut et celui du bas sont rendus solidaires par des planches vissées sur les semelles des palettes.
Et voilà, le deuxième rang est monté (ici la face avant du poste).
Au terme de cette étape de la construction, le poste mesure 160 cm de haut sur 120 cm de large (dimensions intérieures).
Bien sur, l'idéal eut été de disposer de palettes 100 x 120 avec des planches jointives.
Mais on fait avec ce dont on dispose.
Il faudra donc boucher les interstices.
Une grande bâche en plastique solidement agrafée fera parfaitement l'affaire (ici elle est bleue, mais elles existent aussi en kaki ou camo).
Pour rendre l'intérieur absolument opaque, j'ai utilisé un cadeau de mon ami Didier L., de la feuille plastique gris mastic ultra solide. Agrafage là aussi.
J'en profite pour fixer une longue tablette étroite qui est destinée à recevoir cartouches, appareil photo et jumelles.
Nous sommes le 30 mars, les travaux ont bien avancé, quoique je ne puisse y consacrer que quelques heures par jour et encore pas tous les jours!
Avant de poser la "charpente" du toit, il faut rehausser l'ensemble afin de pouvoir y tenir debout!
Et il faut également donner de la pente, d'une part pour l'écoulement des eaux de pluie mais aussi pour ménager un espace suffisant pour une grande meurtrière frontale et deux plus petites, latérales.
Là encore, deux palettes légères posées sur des liteaux feront l'affaire.
Il ne reste plus qu'à agrafer sur les palettes plusieurs couches de bâche plastique pour assurer étanchéité et opacité et enfin, clouer sur le tout les 2 tôles en plastique...
... et voilà notre poste "hors d'eau".
Nous sommes le 1er avril 2016. Ceci n'est pas un "poisson"!!!
Dimensions intérieures: Hauteur en fond = 1,73 m, en façade = 1,90 m, largeur = 1,20 m, profondeur = 1,18 m.
Fin des gros travaux. Restent à poser: la porte (déjà prête), la grande meurtrière revêtue de toile moustiquaire noire avec des découpes pour les tirs ainsi qu'une fine barre horizontale rigide qui servira d'appui au canon du fusil, 2 meurtrières latérales et enfin agrafer un revêtement très sombre à l'intérieur.
Un coup de lasure sur les bois, des branchages pour camoufler le tout, une banquette en fond à bonne hauteur pour voir un maximum sans se déplacer, des crochets pour suspendre fourreau et gibecière, une tablette pour le casse-croûte et le café ou le thé du matin et surtout, surtout, un revêtement de sol bien isolant pour les pieds sensibles au froid!!! Et il ne restera plus qu'à attendre l'arrivée des premières grives.
Fin de la première partie. A suivre...
Quelques jours après...
Les travaux ont repris. L'intérieur du poste a été entièrement revêtu d'un film plastique noir. Le plafond a été peint en noir et la porte a enfin été posée.
Le poste comporte 3 meurtrières.
En façade, une ouverture de 1,20 m de large sur 40 cm de haut. Elle est en partie masquée par 2 bandes de toile moustiquaire grise qui ménagent un espace suffisant pour le passage d'un canon de fusil ou d'un objectif photo.
De l'intérieur, la vue est la suivante:
Le poste est muni, également, de 2 meurtrières latérales, plus petites. Elles seront toutes deux munies de volets coulissants permettant d'obturer partiellement les ouvertures.
Ci-contre, la meurtrière de droite, elle est à claire-voie et revêtue de toile moustiquaire verte.
Ici, en attente de peinture.
Les travaux sont maintenant bien avancés. Un banc occupant toute la largeur du poste a été installé, ainsi qu'une tablette sous la grande meurtrière, des crochets fixés aux parois destinés à recevoir gibecières, fourreaux, un mini râtelier pour bloquer les canons de 2 fusils, etc..
Lundi 25 avril, fin d'après-midi, voilà notre poste habillé.
Les feuillages, les branchages ainsi que le bois mort qui occupaient l'emplacement ont été ré-employés pour briser les formes trop géométriques du poste et pour l'intégrer dans son environnement.
Fin des travaux !
RG
Une prédilection très nette ...
Je pratique, bien sûr, en début de saison, la chasse le long des haies, le tir à la passée du matin et surtout celle du soir.
La capture des grives et merles à la glu ? Cela me plairait bien, mais voilà, les deux territoires de chasse où j'opère, dans les Bouches du Rhône, ne figurent pas dans la liste des communes où ce mode de chasse ancestral est autorisé.
Mais, autant le dire d'emblée, mon mode de chasse préféré, celui qui, au cours des ans a pris une place prépondérante dans mon esprit et dans mon coeur, c'est la chasse des grives au poste à feu.
Au point qu'il a supplanté les autres modes, devenant en quelque sorte une obsession.
Je ne puis désormais observer une haie, un arbre remarquable par sa taille, sa position, l'épaisse "fourrure" de lierre sur son tronc et ses branches, sans penser "poste"!!!
J'ai même contaminé mon entourage! Ainsi, un jour, j'ai été très surpris d'entendre mon épouse parler "d'arbres à quines" en désignant une rangée d'ormeaux caractéristiques.
Mais, pourquoi cette préférence ?
A l'analyse, cette prédilection est la résultante d'une foule de raisons convergentes.
Tout d'abord, le plaisir commence avec le choix des arbres, de l'emplacement et de l'orientation du poste.
Viennent ensuite la construction, le camouflage, l'emplacement des meurtrières, les aménagements intérieurs.
Le nettoyage des extérieurs, le débroussaillage, la taille des arbres, le choix des emplacements où seront disposées les cages des appelants.
Et cet entretien est un souci de tous les instants.
Au poste à feu, on y va tout au long de l'année. Même hors chasse, pour surveiller les conséquences des intempéries, réparer les dégâts éventuels causés par la nature ou les malveillants et préparer la saison future. Et même sans aucune raison "utilitaire", pour le plaisir de le voir d'y entrer, s'y asseoir et revivre quelques instants des saisons passées...
Deuxième raison: l'action de chasse se prolonge avec les soins à administrer aux oiseaux appelants. Veiller à ce que les mangeoires soient bien garnies, les abreuvoirs remplis d'une eau exempte de déjections. Procéder au nettoyage des cages et abris des oiseaux.
Troisième raison de ma dilection: l'atmosphère magique qui entoure ce mode de chasse. L'arrivée de nuit, le cheminement jusqu'au poste à la lueur de ma lampe frontale, l'installation des appelants et du matériel et enfin, accoudé aux meurtrières, je peux assister au spectacle du lever du jour et de l'apparition du soleil, de la vie qui s'éveille et qui anime de nouveau les cieux, les arbres, les buissons. Je suis bien sûr à l'affût de mon gibier, vue et ouïe aiguisées, observant le comportement de mes appelants, scrutant cette boule de lierre là ou ce groupe de petits chênes; à l'écoute du moindre indice sonore ou visuel...Et cette sensation, toujours renouvelée et dont je ne me rassasie jamais, de la vision de l'oiseau posé là où une seconde auparavant il n'y avait, se découpant sur le ciel en ombres chinoises, que les branches dégarnies de feuilles des "cimeus"...
Enfin, je considère la chasse au poste à feu comme une chasse "éthique". Ici, pas de tirs inconsidérés d'oiseaux en limite de portée, pas de mitraillages, donc un minimum de perturbation de la faune et du voisinage. L'emploi fréquent d'armes de petit calibre, le tir à coup sûr d'oiseaux bien identifiés et puis, le caractère malgré tout aléatoire des poses des grives (il y a des jours avec et des jours sans) font que ce mode de chasse est particulièrement respectueux de la nature.
Au poste à feu, le chasseur trouve son émotion par l'acte de chasse et non par l'acte de tir qui n'est que la conclusion des efforts et moyens qu'il a mis en oeuvre.
RG
"La chasse n’est rien si elle n’est d’abord poésie."
14 octobre 2022,
Affût des Platanes.
...La nuit se fait jour, lentement...
Arbres et buissons émergent de l'obscurité, ombres chinoises sur fond de velours bleu foncé.
A l'horizon, une teinte plus blanche...
... et enfin, apparaît, majestueux, vêtu d'or et de pourpre, celui "sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont." *
Echarpes de feu et de mauve, sur fond de ciel d'un bleu si pâle
Le dieu soleil émerge lentement, que précède un halo doré
Le ciel pommelé se teinte de rose, de feu et de violet.
Tandis que le plan d'eau luit comme du vif-argent.
Me revient alors en mémoire cette phrase de Maurice Genevoix:
"La chasse n’est rien si elle n’est d’abord poésie."
* E. Rostand (Chantecler)
RG
L'étourneau fait recette...
6 janvier 2021
En ces temps de vaches maigres, alors que sur mon
territoire, la grive se fait rare, l'étourneau est (pour moi en tout cas) le bienvenu.
Ce "cousin" éloigné de la grive peut aider à combler le vide sidéral actuel en matière de turdidés.
Il présente de nombreux avantages: son abondance et un comportement grégaire qui le conduit à se regrouper avec ses congénères sur le même arbre de pose, permettant parfois des tirs groupés.
Du point de vue esthétique, sa silhouette n'est pas aussi gracieuse que celle des grives et merles, sa queue est courte, dépassant de peu les ailes quand il est posé. Par contre son plumage est magnifique, noir et brillant, constellé de points blancs, iridescent avec des reflets verts, violets, roses, bleus et bronze.
Certains dédaignent l'étourneau...
Pas moi: je le chasse et je le mange !
Et pour le tirer, rien de tel que l'affût, en tout cas sur le territoire où j'opère.
Pas de poste en "dur", une simple structure pour soutenir les filets de camouflage, un arbre de pose très attractif, un sac à dos siège, mon fidèle Browning A5 One, calibre 16 et une poignée de cartouches Mary Arm, bourre à jupe et plomb n°10.
L'étourneau en cuisine:
Quelques recettes communiquées par des confrères sur Grives.net :
- Dougégé:
"Au vin rouge, c’est ce qui va le mieux je pense.
Préparation : 15 min
Cuisson : 1h 30 min
1/ Pour les oiseaux, plumez, videz, nettoyez soigneusement les bêtes. Dans une cocotte en fonte, faire suer l’oignon et l’échalote dans une cuillère d’huile d’olive.
2/ Ajoutez les étourneaux et faire dorer sur toutes les faces, sans brûler. Singez (ajoutez les cuillères de farine) et mélangez bien. Mouillez ensuite avec le vin rouge jusqu’à recouvrement de la viande, avec thym et laurier.
3/ Faites frire à part les lardons fumés et ajoutez-les à la viande. Couvrez et laissez mijoter 1 h à feu moyen."
- Mat hel:
"La recette de Dougégé est plutôt bien. Je fais la même, mais sans lardons et je remplace la sauce au vin par une sauce fond de volaille et maïzena pour épaissir un peu. Quelques olives noires et champignons de Paris."
"Autre recette: les fricandeaux d'étourneaux, et là, sérieux, c'est très bon, mais il faut avoir le matériel (hachoir électrique). Si a la place du foie de porc t'as du foie sanglier bin tu pleures tellement c est bon...
Donc, il faut: 1 kilo d'étourneaux (environ une quinzaine); 1 kilo de foie de sanglier ou, à défaut, de porc; 800 gr de gorge de porc (on peux mettre 1 kilo si on veut, c'est selon la texture souhaitée); de la crépine de porc; 2 œufs; une très belle rasade de cognac ou d'armagnac (10 cl) et tu mélanges bien.
Sel: 18 g par kilo, poivre 3 g par kilo.
Passer à la grande grille la gorge et à la grille fine étourneaux et foie, assaisonner, incorporer les œufs, et laisser reposer la nuit.
Le lendemain, faire des boules d'environ 200 g, les mettre en crépine.
Préchauffer le four à 180° et une fois chaud les mettre dans un plat creux et faire chauffer 50 minutes.
Tu peux réduire les quantités de moitié si tu veux mais sache que au congel, bien emballé, ça ne bouge pas et reste nickel 6 mois."
"Voilà ma recette: étourneaux comme les grives.
Il s’agit d’une manière d’accommoder les étourneaux pour qu’ils aient le même goût qu’une grive.
Plumer et écorcher (arracher doucement la peau) les étourneaux et les mettre au frigo emballés dans du papier essuie-tout, avec quelques grains de genièvre et quelques branches de thym durant 5 à 6 jours.
Passer ce délai les mettre dans un plat avec le genièvre et le thym et les couvrir de vin rouge que vous avez fait chauffer et flamber au préalable.
Les faire mariner une nuit, bien les essuyer pour qu’il n y ait plus de vin rouge et cuisinez-les comme des grives.
La marinade atténue le goût fort et attendrit la chair à tel point qu'elle devient moelleuse."
* Remarque: plutôt que de plumer les étourneaux, il vaut mieux les écorcher, peau et plumes en même temps. C'est beaucoup moins de travail et ça améliore la tendreté de la chair.
RG