Des grives aux merles

Des grives aux merles

LA CHASSE DE NOS PRINCIPAUX MENUS GIBIERS, L.R. de Riquez (Manufrance)

Peu d'informations également sur Louis-Richard de Riquez, édité par Manufrance et Crépin-Leblond durant les années 1960 et 1970. Il écrivit de nombreux ouvrages sur le tir à la chasse (Chasse et balistique, Trucs et astuces pour le tir à la chasse, Le tir sportif, skeet, fosse universelle) et sur la chasse (Chasse de nos principaux menus gibiers, Apprenez à chasser).

RG

 

LR de Riquez.jpg


….la chasse au poste n’est après tout qu’une chasse à l’affût, mais très perfectionnée. Sans toutefois que les cabanons atteignent au luxe de certaines huttes pour le gibier d’eau, on y emploie également les appelants. Grives en cage disposées dans les buissons, dont le chant appelle et rassure les voyageuses de passage.
Certains chasseurs se servent d’un appeau nommé chilet , et l’ensemble des appelants n’est pas un « attelage », mais une chiquerie.
Les cimeaux ou cimeous sont des branches mortes devant servir de perchoir aux tourdes à tirer, à proximité desquelles on dispose li petitou, qui est une grive naturalisée.
C’est en Provence que l’on chasse au poste, dans le Vaucluse et le Gard également, et suivant l’époque, on y tue des chanteuses, des merles, des mauvis et des draines. De litornes en décembre, les tableaux de cinquante ou soixante dans une matinée ne sont pas l’exception, alors que ceux d’une vingtaine d’autres tourdes sont très satisfaisants. La bredouille n’est pas non plus inconnue du chasseur au poste ou à l’affût…... 



06/09/2015
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